Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
26 février 2011 6 26 /02 /février /2011 09:56

Descendant direct d'un film maudit, qui gagna son statut de film culte avec le temps, que pouvait on attendre de ce Tron : Legacy des studios Disney ? Pas grand chose, et effectivement nous n'avons pas grand chose, espèce de coquille vide très idiote, Tron a au moins le mérite de séduire par ce qu'il montre. Visuellement éblouissant, vraiment, puis la partition agréable de Daft Punk, font du film un espèce de jeu vidéo next-gen qui ne vaut que pour sa forme. Car après avoir pris une petite baffe sensitive dans l'arène, bouger son corps en boîte au son des Daft Punk, rien à se mettre sous la dent. C'est le genre de film énervant, qui commence avec une première demi heure très réussie qui met en place son univers, avec classe, mais qui à mesure que progresse l'intrigue fait tout l'étalage de l'inconsistance du propos et la timidité de sa réalisation. Si l'inscription Disney sur l'affiche présupposée un dénouement au triomphe héroïque, avec le petit retournement de situation qui convient, comment pouvait on imaginer une fin si pitoyable qui piétine tous les efforts fait durant le début du film pour donner un semblant d'âme et de personnalité à ce film ? Les références abordées dans le seul but de masquer une absence d'ambition ( 2001 : l'odyssée de l'espace & cie ) et le manichéisme orthodoxe montrent un vrai manque de courage, et plus grave un manque d'identité qui donnent ce film cyber-formaté. Le fait qu'il n'y est aucune surprise n'est pas un problème en soi, en revanche ça l'est plus quand ni le style néon très élégant, ni la musique qui constituent les seuls points positifs du film ne parviennent à combler ce vide abyssal que constitue la pseudo intrigue. Dans le duel du fond et de la forme, le combat si inégal finit par entraîner dans sa chute le film tout entier dans le puits sans fond de sa bêtise.


Partager cet article
Repost0

commentaires

G
It is a pretty good post. This post contains useful information which helps us a lot. I have never seen such a great post. your wonderful post can inspire a lot and helps us. I visit your website often and share with my friends.
Répondre
B
J'entends bien ce que tu veux dire Gabriel, mais Disney à su autrefois faire de scénario enfantins, des bijoux de magie : Le Roi Lion en est l'exemple !<br /> C'est que j'ai eu du mal à accorder la moyenne, mais objectivement je lui accorde 8/20, mais mettre 2 étoiles je peux pas ^^. j'ai apprécier la partition des Daft Punk et les scènes dans l'arène comme toi.
Répondre
C
Près de trente ans après sa sortie, Joseph Kosinski offre une suite à Tron, seule œuvre notable du très peu fécond Steven Lisbergern. Je dois humblement avouer que je n’ai aucun souvenir du premier opus, vu à la télévision il y a bien longtemps. Je n’ai donc pas d’élément de comparaison. Qu’en est-il de cette sequel ? Certains seront sans doute séduits par son hyper stylisation. Et c’est vrai que quelques séquences sont visuellement spectaculaires (celles du combat au disque ou de la course à moto). Cependant, la 3D se révèle une nouvelle fois assez décevante. A tel point que l’on se demande si cette technologie ne régresse pas (mais peut-être que notre oeil ne s'étonne plus de rien). La soi-disant prouesse consistant à construire le personnage de Clu 2.0 à partir d’images de Jeff Bridges jeune ne convainc pas davantage. Son regard, ses expressions manquent d’humanité. On préféra le rajeunissement de Max von Sydow dans le Robin des bois de Ridley Scott. Au moins, cette image nous rappelait Le septième sceau, de Bergman.<br /> <br /> Pour ma part, je n’ai vu dans ce film qu’un blockbuster sans âme, reposant sur un scénario inepte. Kosinski tutoie même plusieurs fois le ridicule absolu. D’abord, lorsque Sam, après son combat victorieux dans l’arène, est appelé devant le maître de la Grille, Clu 2.0 (à ce moment, le spectateur croit qu’il s’agit de Kevin) : j’ai alors craint un court instant que ce dernier ne lance au jeune homme : Je suis ton père ! Il y a ensuite la scène de l’End of line club, où les Daft Punk me font penser, derrière leur vitre d'aquarium, à deux pantins grotesques . Et que dire du caricatural Castor (Michael Sheen), bouffon presque aussi subtil que Michel Serrault dans La cage aux folles ?<br /> <br /> L’histoire de Sam était pourtant riche de possibilités. Les scénaristes -parmi lesquels Lisbergern lui-même, et deux des auteurs de la série Lost, Edward Kitsis et Adam Horowitz- auraient pu nous proposer une quête initiatique, à la manière d’un Télémaque recherchant son père, Ulysse. Au lieu de cela, ils ont préféré construire un film d’action bien trop simpliste pour marquer durablement les mémoires. Quelques citations prétentieuses ne permettent pas de compenser ce défaut d’ambition (ainsi, après Nolan dans Inception, Kosinski recycle-t-il à son tour la chambre temporelle de 2001, l’odyssée de l’espace). Au contraire, elles dénotent surtout un manque assez navrant d’imagination.
Répondre
G
Je comprend pas un tel acharnement. C'est du Disney quoi, et je trouve qu'ils s'en sortent plutôt pas mal...<br /> <br /> On a acclamé Avatar, mais il n'était pas plus poussé scénaristiquement et aux niveaux des sensations.<br /> <br /> Avec toute sa médiocrité de l'histoire, j'ai trouvé le travail plutôt honnête (ils ont quand même rempli le scénario), et très satisfaisant au niveau du son et du visuel.
Répondre
J
Quelques passages techniquement impressionnants mais sinon pas grand chose à part un scénario assez ridicule et une absence cruelle de légèreté. Dommage... !
Répondre